Le leader politique et révolutionnaire Hocine Aït-Ahmed, inhumé, hier, dans son village natal d'Ath-Yahia (Tizi Ouzou), a toujours milité pour préserver l'unité nationale en prônant le consensus et la réconciliation entre tous les Algériens, selon des témoignages recueillis en marge de la cérémonie de son enterrement. « En réalité, Hocine Aït-Ahmed n'est pas mort, parce que les idéaux et les principes pour lesquels il a toujours milité resteront à jamais gravés dans la mémoire de tous les Algériens », a confié son fils, Jugurtha, ajoutant que son père « a toujours milité pour l'unité des Algériens et de l'espace maghrébin ». Il dira que la présence d'une foule nombreuse aux funérailles de son père atteste du respect que les Algériens vouent pour cet homme historique et pour les « positions nobles » qu'il avait toujours défendues. De son côté, l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, a salué la mémoire d'un homme aux « positions courageuses », le qualifiant de « grand militant pour la démocratie et les droits de l'homme ». Pour sa part, le secrétaire général du parti Ennahda, Mohamed Douibi, dira que le défunt « a milité, durant toute sa vie, pour une Algérie prospère et pour le consensus national ». De son côté, le secrétaire général du mouvement El Islah, Fillali Ghouini, a considéré les funérailles d'Aït-Ahmed comme « une rencontre nationale consacrant la réconciliation et l'unité de la nation ». Le président de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hannachi, a estimé, quant à lui, qu'Aït-Ahmed était une personnalité qui « a toujours œuvré pour le bien et l'intérêt de l'Algérie », louant les « qualités supérieures » de ce leader