Un plan d'organisation des stations urbaines de voyageurs de la wilaya de Médéa sera mis en place « incessamment », a indiqué le wali à l'issue d'une visite d'inspection dans des gares routières de la région. Ce plan vise, selon lui, à mettre un terme au « désordre et à l'anarchie » qui prévaut au niveau de ces installations qui n'offrent plus les conditions de sécurité et d'accueil attendues par les utilisateurs. Beaucoup de carences et de dysfonctionnements ont été constatés par le wali au cours de son déplacement, mardi après-midi, dans les gares routières de Berrouaghia et de Ksar El-Boukhari, deux des principaux points de transite de voyageurs vers l'intérieur et l'extérieur de la wilaya, notamment en matière de gestion, de prestation de service et d'accueil des voyageurs, qui nécessitent, selon le wali, une « prise en charge urgente » afin que ces structures puissent retrouver leur vocation initiale. Une mise en garde a été adressée, à cet égard, au gérant actuel de la gare routière de Berrouaghia, dont l'aménagement a coûté au Trésor public la bagatelle somme de 170 millions de dinars pour « reprendre en main la situation qui prévaut au niveau de cette structure, conformément aux clauses contenues dans le cahier des charges, faute de quoi, il sera procédé à la résiliation du contrat de concession ». Layadhi Mustapha a ordonné, sur place, l'évacuation des baraques et échoppes de fortune érigées à l'intérieur de l'enceinte de la gare routière, et l'exploitation des locaux laissés à l'abandon depuis plusieurs années, censés offrir aux milliers de voyageurs qui transitent par cette structure, différentes prestations et services. L'aménagement des aires de stationnement des bus, une revendication exprimée sur place par des transporteurs locaux, figure également parmi les mesures prises par le chef de l'exécutif, qui a pris les mêmes décisions au niveau de la gare de Ksar El-Boukhari, dont la gestion est assurée par la commune et où la situation est encore plus déplorable, vu la vétusté de la structure, en exploitation depuis 1998, l'insalubrité des lieux et l'absence totale de sécurité.