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« Nous avons la majorité confortable pour faire aboutir le projet », affirme le FLN Révision de la Constitution - Le Parlement se réunira mercredi pour l'adoption de la nouvelle Constitution
Au cours de cette semaine, une réunion des bureaux des deux chambres parlementaires est prévue pour coordonner la tenue de cette session extraordinaire, qui se déroulera à la salle des conférences de Club-des-Pins. « Après le quitus du Conseil constitutionnel, nous allons faire passer le projet de révision constitutionnelle sur lequel nous sommes en train de travailler depuis plusieurs mois », a indiqué, hier, le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djamaï. Pour lui, ce projet « fait partie des chantiers les plus importants du chef de l'Etat ». Pas de souci à se faire sur le vote de cette nouvelle loi fondamentale du pays au FLN qui affirme avoir « une majorité confortable » qui lui permettra de faire aboutir le texte. L'opération de vote sera soumise, selon Djemaï, à « la règle du nombre » vu que l'aval des trois quarts des parlementaires présents est requis. « Les voix du FLN sont acquises. Tout le monde sera présent. Nous avons une majorité confortable qui nous permettra d'adopter le projet sans aucune difficulté », a-t-il estimé. La majorité parlementaire, composée notamment du FLN, du RND, de TAJ, de l'ANR et du tiers présidentiel, permettra effectivement de faire aboutir le texte. Le RND et le FLN totalisent à eux seuls 372 membres (260 parlementaires pour le FLN et 112 pour le RND), alors que les trois quarts exigés par la loi sont 454 voix. Un nombre qui ne laisse pas une grande marge de manœuvre à l'opposition. « Nous allons faire aboutir le projet du président de la République », a conclu le chef du groupe parlementaire du FLN. La position de l'opposition sur ce projet n'a pas changé. « Pour nous, la révision de la Constitution doit se faire par référendum. Le Parlement n'est pas la bonne voie à suivre en raison de son manque de légitimité », a souligné le député du MSP et membre de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), Naâmane Laouar. « Nous allons trouver la manière avec laquelle nous allons exprimer notre position que ce soit par le boycott ou le rejet », a-t-il indiqué. « Dans cette optique, une réunion des partis de l'opposition est prévue au cours de cette semaine pour « tenter de prendre une décision commune », a souligné le député de l'AAV, Youcef Khebaba.