Le Parti des travailleurs (PT) ne s'est toujours pas prononcé au sujet du projet de révision de la Constitution. « Pour le moment, nous n'avons rien reçu comme document officiel sur cette Constitution. Tout ce que nous savons c'est qu'il n'y aura pas de débat sur le projet qui va être soumis au vote directement. Nous aurions aimé que le bureau de la session donne la parole aux chefs des groupes parlementaires pour que les partis aient l'occasion d'expliquer et d'argumenter auprès de l'opinion publique leur position. Ce n'est malheureusement pas le cas », a expliqué la députée du parti de Louisa Hanoune, Rahima Benbessa. Le PT poursuit aussi sa concertation avec les autres partis de l'opposition pour tenter de trouver un terrain d'entente. « Nous n'avons pas encore arrêté une position commune. Les avis et les positions sont partagés. Nous allons tenir d'autres réunions de concertation pour tenter de rapprocher les points de vue et sortir avec une position commune », a indiqué Youcef Khababa, député de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Cette concertation concerne l'AAV, le FJD et le Parti des travailleurs. Le FFS n'y a pas pris part. A l'issue d'une réunion tenue, lundi dernier, le FFS a décidé de boycotter la session extraordinaire du Parlement. Cette position a été rendue publique dans un communiqué rendu public hier et signé par son premier secrétaire, Mohamed Nebbou. Le parti appelle « tous les acteurs politiques et sociaux à entamer un processus constituant en vue d'aboutir à un consensus national basé sur l'Etat de droit, la démocratie et les droits de l'Homme ».