A l'instar de plusieurs clubs formateurs en Algérie, le club NOSA Hammamet survit avec les moyens du bord pour former les champions de demain dans plusieurs disciplines. Créé en 1997 sous le nom du Nadi Olympique Sahel d'Alger Hammamet, le club continue d'exister grâce aux sacrifices et au dévouement de son président et créateur Karim Yousfi, ainsi que son équipe dirigeante et les différents encadreurs. Le président veille à apporter sa touche dans les activités d'un club bien structuré pour inculquer aux athlètes de toutes catégories (filles et garçons) les principes de sportifs performants. Le début a été avec des écoles dans plusieurs disciplines, avant de constituer de cet amalgame d'athlètes de différents clubs, dont ceux du club de La Casbah, des sections. Le NOSA Hammamet a enrôlé, depuis sa création, des centaines d'athlètes de tous âges. Le club se compose de sept sections pour huit disciplines, en l'occurrence le tennis de table, l'escrime, le karaté, le Ki Shin Tai Jutsu (boxe totale), la gymnastique, le basket-ball et l'escrime. Le champ vaste réservé aux enfants à partir de 5 ans et aux adultes leur permet de pratiquer le sport de performance et de loisirs. Dans cet entretien qu'il nous a accordé lors de sa visite à Horizons, l'expert dans la formation sportive en Algérie, Karim Yousfi, a exposé sa vision concernant ce domaine qui a connu une relance dans certains sports, mais une négligence dans d'autres. Pour lui, la massification doit rimer avec un objectif précis. Il nous donne les grandes lignes de son programme et sa politique pour que le NOSA Hammamet reste un vivier de jeunes talents qui peuvent rendre au mouvement sportif algérien son lustre d'antan. Il a insisté sur l'importance du sport scolaire qui a été dès l'Indépendance le pilier du sport algérien.