« Nous allons participer aux travaux à l'APN pour connaître le contenu les projets de loi qui vont être proposés par le gouvernement et sur tout les priorités arrêtées », a précisé le président du groupe parlementaire du MSP à l'APN et membre de l'Alliance pour l'Algérie verte (AAV), Naamane Laouar. Dans cette optique, il a signalé que l'opposition avait appelé, depuis l'annonce des réformes politiques, à procéder à la révision de la Constitution avant tout amendement de lois. Il affirme que « la position des partis de l'opposition pour la prochaine étape est tributaire de la manière avec laquelle ces lois vont être abordées ». Du côté du Front de la justice et du développement (FJD) on est tout aussi dans l'expectative. « Nous allons reprendre notre action au parlement le 2 mars prochain à l'occasion de l'ouverture de la session de printemps et étudier de près ce que va proposer le gouvernement notamment en termes de lois organiques à amender », a indiqué député du parti d'El Adala, membre de l'AAV, Youcef Khebaba. Plus précisément, les partis de l'opposition attendent la révision de la loi organique définissant les relations entre le gouvernement et le parlement. « La logique voudrait que cette loi organique ait un caractère d'urgence au même titre que la définition du rôle et des prérogatives de la haute commission nationale de surveillance des élections », a souligné Laouar. « C'est une loi organique d'une grande importance. Il en est de même pour les règlements intérieurs des deux chambres que nous allons suivre avec beaucoup d'intérêt car en tant qu'opposition nous avons rencontré beaucoup de problèmes concernant l'application et les dispositions de ces lois », a renchéri Khebaba, qui n'exclut pas la participation des partis de l'opposition dans le processus d'amendement et d'élaboration des lois qui vont être proposées au parlement. « Nous allons participer aux débats et même anticiper à travers la préparation de certaines dispositions avant l'ouverture de la session de printemps », a-t-il précisé. Selon lui, les textes qui devraient bénéficier d'un traitement, en priorité, sont ceux relatifs à la loi électorale et à celle sur les partis politiques et les associations. « Ce sont des lois qui touchent à la société et au champ politique », a observé Khebaba, souhaitant que « l'initiative soit ouverte à l'opposition en lui accordant la possibilité et la liberté de faire des propositions de loi ». Au FFS on ne veut pas se prononcer sur une quelconque position à prendre le jour J. « Nous n'avons pas encore tranché la position à prendre lors de la prochaine session vis-à-vis de ces réformes annoncées », a indiqué chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche.