Dans son allocution, Mebarki a rappelé les efforts constants de l'Etat dans l'investissement dans les secteurs éducatif et de la formation professionnelle, tant en matière de réalisation d'infrastructures, d'acquisition d'équipements que de formation de la ressource humaine, mettant en exergue dans ce cadre, le souci de la recherche de l'équité pour les citoyens dans l'accès à l'enseignement et la formation. Indiquant que les offres de formation sont toutes tournées vers la réalisation du projet professionnel de l'apprenant, il souligne que le choix des spécialités enseignées est réfléchi et que son département s'attelle à « travailler en synergie avec les différents opérateurs économiques pour adapter ses formations à leurs besoins et faciliter l'employabilité des diplômés ou leur permettre de créer eux-mêmes leurs emplois », explicitant les différentes mesures prises en direction des jeunes. Mebarki a également dressé un tableau des moyens déployés par son département qui dispose de plus de 1.230 établissements au niveau national et 25.000 formateurs, indiquant que 10 nouveaux établissements ont été ouverts (6 CFPA et 4 INSFP), outre l'affectation de 850 nouveaux formateurs et le e-recrutement de 700 enseignants nouveaux, ajoutant que le secteur a mobilisé plus de 265.000 postes de formation et qu'au 20 février courant, plus de 170.000 candidats se sont inscrits dans les 282 formations offertes, couvrant 12 branches professionnelles, et plus de 112 spécialités concernant les formations qualifiantes initiales de courte durée. Le ministre a, d'autre part, souligné le renforcement de la formation dans les filières priorisées (agriculture et agroalimentaire, industrie et tourisme) par le gouvernement, mais aussi celles sollicitées par les jeunes (énergies renouvelables, BTP, métiers de l'eau et de l'environnement, mécanique moteur...) et la mise en place de centres d'excellence destinés à répondre aux avancées technologiques, en collaboration avec des partenaires leaders dans leurs domaines, outre les actions de démultiplication, diversification et décentralisation des formations qui permettront l'équité entre les citoyens des différentes régions et zones, une équité que l'Etat est tenu, de par la Constitution, d'assurer. Abordant l'avenir, le ministre a tracé les différents axes de travail pour améliorer la qualité de la formation, à savoir l'adaptation des formations et des contenus de formation aux besoins, l'implication des partenaires économiques, la mise en place de programmes pluriannuels, le développement du mode de formation par apprentissage et l'amélioration du dispositif d'orientation des élèves de la 4e AM vers les cursus de la formation et de l'enseignement professionnels, la poursuite du programme d'informatisation du secteur, etc. Le ministre de la Formation professionnelle a, par ailleurs, visité et inauguré des centres de formation professionnelle dans les communes de Sidi Aïch, Aokas et Taskriout. La wilaya de Bejaïa compte 32 établissements de formation professionnelle, 550 formateurs en poste et 79 spécialités dispensées en mode résidentiel, avec une offre de spécialités offertes de 135 pour la rentrée de février 2016 qui propose 10.338 places pédagogiques. Le ministre a achevé sa visite au chef-lieu de wilaya par l'inauguration officielle des portes ouvertes sur l'apprentissage qui se tiennent au niveau de la maison de la culture, où il a eu à visiter les stands de différents centres de formation de la région.