Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a indiqué, hier, que la force féminine dans la police algérienne est composée de 20.000 femmes fonctionnaires dont 427 occupent des postes de commandement. Le DGSN s'exprimait à l'occasion de la 5e AG de la Déclaration de Kigali. Il a soutenu que l'Algérie poursuit le processus des réformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « qui visent essentiellement le renforcement des garanties liées à la promotion des droits de la femme notamment l'application de l'égalité entre l'homme et la femme, qui est un droit constitutionnel », a-t-il souligné. Le général-major Abdelghani Hamel a présenté l'approche adoptée par la police algérienne dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des mineurs d'une façon générale. « Cette approche s'articule essentiellement sur le renforcement des capacités professionnelles, des moyens mais surtout le renforcement de la relation avec le citoyen et la promotion du travail de proximité avec la société civile et la coopération institutionnelle », a-t-il noté. Il a estimé que le traitement de de violence contre les femmes « exige une large participation et une grande mobilisation au sein de la société », et que la coopération internationale « demeure extrêmement importante ». Il citera, à cet effet, le mécanisme de coopération policière africaine Afripol. Le DGSN a rendu hommage au président de la République qui a parrainé cette rencontre qui coïncide avec la journée internationale de la femme.