L'Iran qui refuse de discuter « de ses droits nucléaires indéniables », lâchera-t-il du lest Le programme nucléaire de Téhéran sera au cœur d'une rencontre le 1er octobre prochain entre l'Iran et les Six (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) qui ont accepté cette semaine un paquet de propositions de Téhéran. Le programme nucléaire de Téhéran sera au cœur d'une rencontre le 1er octobre prochain entre l'Iran et les Six (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) qui ont accepté cette semaine un paquet de propositions de Téhéran. Cette rencontre, au niveau des directeurs politiques, aura lieu à New York en présence du diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, et du négociateur iranien, Saïd Jalili. Elle sera précédée, la semaine prochaine, par une autre : celle des chefs de la diplomatie des « six » qui croisent déjà les doigts. C'est un premier pas important », déclare le secrétaire américain à l'Energie, Steven Chu, au premier jour de l'assemblée générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans la capitale autrichienne. L'Iran qui refuse de discuter « de ses droits nucléaires indéniables », lâchera-t-il du lest pour « calmer les inquiétudes internationales » sur ses activités nucléaires ? « La République islamique d'Iran est prête à participer avec sérieux aux négociations d'octobre (...) pour emprunter la voie de la coopération et de l'entente », déclare Saïd Jalili. Vendredi, la France, en pointe pour des sanctions accrues contre l'Iran qui refuse de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, malgré cinq résolutions du Conseil de sécurité, dont trois assorties de sanctions, avait jugé que Téhéran n'avait pas répondu aux demandes internationales pour évoquer le volet nucléaire. L'Allemagne et la Grande-Bretagne, qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, seraient prêtes à durcir les sanctions. En avril, les grandes puissances avaient demandé à l'Iran de reprendre les discussions pour régler la question, le priant de revenir à la table des négociations avant fin septembre.