Photo : Lylia M. Comme prévu, les délégués de la Coordination nationale des adjoints de l'Education (affiliée au SNTE, Syndicat national des travailleurs de l'Education), ont été reçus mardi dernier par le représentant du ministre de l'Education, son secrétaire général M. Boubekeur Khaldi. Aucun engagement concret n'a été pris concernant la satisfaction des revendications de la corporation, mais le coordonnateur national, M. Mourad Fertaki, estime avoir perçu un écho favorable aux doléances soumises. «Les responsables du ministère se sont engagés à prendre en charge nos demandes et les soumettre dans les plus brefs délais au chef du gouvernement», a déclaré M. Fertaki. La Coordination a accordé aux parties concernées un délai (jusqu'au 6 février) pour lui répondre favorablement et par écrit. Dans le cas échéant, la coordination recourra à sa démarche contestataire, le maintien du sit-in le 14 février. Lequel sera suivi par des grèves cycliques. Toutes les revendications ont été étudiées dans le détail. En suspens depuis novembre 2009, l'application de la brochure de définition des tâches a été à l'ordre du jour de cette rencontre. La Coordination a procédé à l'amendement de 11 articles qui dispensent les adjoints de l'Education de prendre en charge les feuilles d'absence des élèves au niveau de toutes les classes de leurs établissements respectifs. Ces mêmes articles les dispensent également des permanences pendant les vacances scolaires. Ils revendiquent également la diminution du volume horaire. Lors des discussions avec les responsables du secteur, le coordonnateur a évoqué le problème de promotions qui sont quasiment inexistantes. «Nous demandons à être promus comme l'ensemble des travailleurs du secteur», a souligné M. Fertaki, sachant qu'après quelques années de travail, l'adjoint de l'Education a le droit d'être promu au poste de conseiller de l'Education. Ils réclament leur classement dans les jours à venir dans la catégorie 10 au lieu de la 7. Selon M. Fertaki, on ne peut plus tolérer une pareille situation. De ce fait, la satisfaction des doléances devrait intervenir dans les délais que nous leur avons fixés. Désigné pour mener les discussions avec les délégués de la Coordination en présence du secrétaire général du SNTE, M. Boudjenah, le secrétaire général au ministère de l'Education M. Boubekeur Khaldi, contacté hier par nos soins, n'a jusqu'à présent fourni aucune information.