Le procès de l'affaire du rachat du groupe de presse El Khabar, qui devait se dérouler, hier, au tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, a été reporté au 11 mai prochain L'audience a été ouverte à 11h par le président de la 2e chambre chargée des affaires commerciales, le magistrat Mohamed Dahmani, entouré de deux conseillers, un procureur de la république et un greffier. Une dizaine d'avocats se sont présentés à la barre pour se constituer en faveur du groupe de presse El Khabar et du groupe Cevital. Parmi eux, Mes Khaled Bourayou, Sadek Chayeb et Mustapha Bouchachi. Le président de l'audience a procédé à l'appel des avocats constitués avant d'annoncer le report de l'examen de cette affaire au 11 mai prochain « afin de permettre à la défense du groupe El Khabar d'examiner le dossier ». Le magistrat a également demandé à la défense de présenter une requête collective lors de la prochaine audience. De son côté, la défense du ministère de la Communication, représentée par Me Mohcene Amara, a déposé une requête complémentaire de la plainte déposée au même tribunal. Selon l'un des avocats du collectif de défense du groupe El Khabar, Sadek Chayeb, « le collectif va se réunir pour procéder à la préparation d'une requête collective. Nous avons reçu le dossier de l'affaire et une copie de la requête complémentaire. La décision du report a été prise selon les procédures du code civil et administratif. L'audience s'est déroulée d'une façon ordinaire », a-t-il déclaré à la presse. L'avocat du ministère de la Communication, Mohcine Amara, a refusé de dévoiler le contenu de la requête complémentaire. « C'est lors de l'audience que cela pourra se faire. C'est une affaire administrative et commerciale », a-t-il affirmé aux représentants de la presse. Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé devant le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, pour faire annuler l'achat d'actions du groupe de presse El Khabar par une filiale de Cevital, en se basant sur le code de l'information qui prévoit qu'une personne morale ne saurait détenir plusieurs titres de presse.