Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a indiqué, hier, à Tunis, que l'Algérie proposait de revoir le système et les structures de l'Union du Maghreb arabe (UMA) afin de l'adapter aux mutations en cours et de lui permettre de relever les défis régionaux et internationaux. L'Algérie propose depuis 2012 de revoir le système et les structures de l'Union du Maghreb arabe afin de l'adapter aux mutations en cours et de lui permettre de faire face aux défis régionaux et internationaux qui se posent à la région, notamment le terrorisme, la migration clandestine et le trafic de drogue, a précisé Messahel dans une déclaration à l'APS à la veille de l'ouverture des travaux de la 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA. Pour le ministre, les statuts qui régissent l'UMA depuis 27 ans « ne sont pas adaptés aux mutations internationales en cours ». C'est pourquoi, a-t-il dit, « l'Algérie n'a eu de cesse de plaider pour la réforme des structures de l'Union et la révision de ses textes constitutifs qu'elle tient pour révolus ». La relance de l'UMA est tributaire de la relance de l'économie dans la région, a estimé Messahel. Les travaux de la 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA sont consacrés à la présentation et à l'évaluation des réalisations accomplies depuis la création de l'UMA (1989) et de son rôle dans la région.