Le chef de la délégation algérienne, Hachemi Djiar, membre du Conseil de la nation, a réitéré la position « constante » et « inconditionnelle » de l'Algérie à l'égard de la question sahraouie. Il a félicité, à cette occasion, le peuple sahraoui pour « les acquis et réalisations dans les domaines de la construction de l'édifice institutionnel, de la formation de la ressource humaine, et de l'action politique et diplomatique, qui ont permis une importante avancée de la cause sahraouie ». Intervenant à la même tribune, Carmeloi Ramirez, directeur de la coopération institutionnelle et de la solidarité avec le peuple sahraoui du Cabildo (îles Canaries), a exprimé sa solidarité vis-à-vis du « peuple sahraoui qui a enduré une quarantaine d'années de souffrances. » Il a exprimé « sa considération pour les martyrs qui ont consenti le sacrifice suprême pour le triomphe de sa cause juste, et ce, depuis le déclenchement de la lutte armée sahraouie ». Par ailleurs, ce dernier a affirmé que l'exploitation du sable du Sahara occidental par une entreprise espagnole est « une violation du droit international et les droits du peuple sahraoui ». Cité par le journal électronique, « el diario.es » a ajouté « que les ressources naturelles, telles que la pêche, le phosphate ou le sable du Sahara occidental, ne font pas partie des ressources naturelles marocaines, car le Sahara occidental est « un territoire soumis à un processus d'autodétermination », le Maroc n'ayant aucune souveraineté sur ce territoire ». La célébration de l'événement historique requiert la valorisation, la protection et la défense des acquis réalisés dans tous les secteurs, a affirmé le responsable du secrétariat de l'organisation politique du Front Polisario, Brahim Ghali. Vu l'importance de l'événement, les festivités ont été marquées par des parades artistiques symbolisant la lutte et le combat du peuple sahraoui. Des manifestations de solidarité ont également été organisées en soutien aux détenus politiques croupissant dans les geôles de l'occupant marocain. Soutien de L'UE à la Minurso D'autre part, les 28 pays de l'Union européenne ont exprimé, jeudi dernier, leur soutien à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). Ils ont souligné l'importance de son mandat pour parvenir à une solution conforme à la légalité et au droit international. « L'UE soutient la Minurso et son important mandat », a écrit la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, dans sa réponse, au nom de la Commission européenne, à une question de l'eurodéputée espagnole, Paloma Lopez. Cette dernière l'avait « interpellée sur l'expulsion de la composante civile de la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental. La Haute Représentante de l'UE aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité a réitéré le soutien de l'Union aux efforts déployés par le secrétaire général des Nations unies pour « parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies ». Elle a enfin salué « les efforts fournis par l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental ».