Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a enregistré un recul de décès causés par les envenimations scorpioniques durant ces dernières années, estimé à 40 cas par an par rapport à plus de 100 durant les années 2000. La directrice de la prévention sociale et environnementale au ministère de la Santé, Samia Amrani, a déclaré à l'APS que les décès causés par les envenimations scorpioniques dans certaines wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud (12 wilayas) avaient reculé passant de plus de cent au début des années 2000 à 40 ces dernières années. Le nombre de piqûres est passé, lui aussi, de 50.000 à 40.000, a-t-elle indiqué imputant cela à l'élargissement des campagnes de sensibilisation de proximité et des sessions de formation outre les mesures de précaution prises par les populations des régions touchées. Elle a souligné, toutefois, un exode des scorpions vers les wilayas du Nord en raison des changements climatiques et de l'augmentation de la circulation des personnes et des véhicules de marchandises qui aident le déplacement des scorpions. Le docteur Amrani a rappelé également l'augmentation sensible du risque de morsure à l'intérieur des maisons plus qu'à l'extérieur du fait des constructions anarchiques dans certaines régions où nichent les scorpions et du non-respect des mesures préventives par les citoyens.