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En attendant le métro
Rihet Ramdan - Aïn Naâdja tue le temps comme elle peut
Publié dans Horizons le 25 - 06 - 2016

C'est probablement la plus grande cité dortoir du pays. Aïn-Naâdja, cet ensemble d'immeubles, qui s'étend à l'infini sans que l'on puisse en délimiter les contours, constitue un véritable casse-tête urbanistique. A l'entrée de l'agglomération, la seule station d'essence est fermée. Les embouteillages sont monstres. On a l'impression que tout le monde court pour quitter les lieux au plus vite. C'est qu'à l'intérieur, il n'y a rien qui puisse retenir les gens. Des rôtisseries sont ouvertes à l'entrée de la cité. Ce sont les seules qui attirent du monde, généralement durant l'année, mais elles restent vides pour l'instant. Peut-être pour le s'hour ? Quelques cafés sont ouverts. Ils sont bondés de monde, mais il y règne une ambiance morose. Sadek, chômeur, ne cache pas son amertume : « Faute de mieux, je m'installe ici pour tuer le temps comme je peux. Si j'en avais les moyens, je serais parti flâner en ville. » Pas loin de lui, des jeunes sont plongés dans une partie de dominos. Le seul coin qui semble réellement vivre à Aïn Naâdja, c'est la station de bus, ou plutôt l'arrêt de bus. Les transporteurs privés se frottent les mains. C'est qu'ici tout le monde veut partir quelque part. « Pas question de rester ici », nous lance Chérif, la trentaine. « Il n'y a rien à faire, rien à voir, que des immeubles collés les uns aux autres. On s'ennuie à mourir. Alors, chacun part passer le temps ailleurs pour rentrer le plus tard possible. Ici, on ne vient que pour dormir. »
L'absence d'un plan d'aménagement est criant. Pas même l'ombre d'une placette, d'un jardin public ou d'aires de jeux pour les enfants, encore moins de structures pour les activités culturelles ou juvéniles. Tous les espoirs se tournent vers la ligne de métro qui devrait entrer en exploitation dans quelques mois et relier la cité au centre-ville. « On attend avec impatience l'ouverture de cette ligne », lance Kamel, cadre dans le secteur de la santé. « On n'en peut plus des embouteillages, surtout aux heures de pointe. Je suis sûr qu'avec l'ouverture du métro, beaucoup laisseront leurs véhicules pour les cas d'urgence. Je pense qu'avec le métro, on sera moins isolés, et que ça sera une occasion pour que notre cité bénéficie des aménagements et des structures dont elle manque cruellement. » Karim, transporteur privé, n'est pas optimiste. « C'est notre gagne-pain qui est en jeu. Avec le métro, beaucoup de lignes seront supprimées, car non rentables. Regardez, il y a un rush des familles surtout pour les lignes desservant Badjarrah, la place du 1er-Mai et Kouba. Les familles y vont pour faire les achats de l'aïd, mais pendant toute l'année, ces lignes affichent complet. Quand le métro sera lancé, je suis sûr que les lignes Badjarrah et place du 1er-Mai et même celle de la place des Martyrs vont disparaître. Vous n'avez qu'à passer faire un tour dans la station de bus de Badjarrah. Depuis l'ouverture de la ligne du métro, elle est quasiment vide, surtout durant le Ramadhan. »

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