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Alger vibre au chaâbi
Rihet Ramdan - C'est devenu une habitude durant le Ramadhan
Publié dans Horizons le 29 - 06 - 2016


Le châabi est à l'honneur durant les soirées de ce mois sacré. C'est devenu une habitude ces dernières années, au grand bonheur des mélomanes qui ont un large éventail de choix pendant tout le mois. « C'est à croire que les chanteurs du chaâbi ne seraient bons à écouter que durant le mois de Ramadhan ! », s'exclame Ammi Hacène, un retraité qui regrette que le reste de l'année, on n'entend pas du tout parler de ce genre musical. Ammi Hacène, qui abandonne sa maison de Draria, pour replonger dans la vieille ville, le temps d'un mois, et apprécier tous ces jeunes talents qui égayent les soirées algéroises, dira : « La relève est là, fort heureusement et ça fait plaisir de découvrir ces chanteurs qui perpétuent ce genre musical et qui nous réconcilient avec notre ville et nos traditions. » Sur l'esplanade de la pêcherie, les chanteurs se succèdent tous les soirs, dans un cadre idyllique, exécutant le répertoire des anciens, tout en tentant d'y apporter leur touche. L'ambiance est tout simplement magnifique. Les tables disposées sur l'esplanade, bercée par la brise marine, sont bondées de monde, donnant à l'espace un air de fête traditionnelle comme on n'en voit plus. « Une qaâda à la pêcherie vaut le détour », reconnaît Rachid, habitant à El Madania. « ça fait plaisir de renouer avec les soirées chaâbi et découvrir des chanteurs talentueux, dans un cadre aussi agréable et apaisant, cela me rappelle les fêtes de mariage d'antan. Pas comme celles qui se font actuellement dans des salles des fêtes fermées », ajoute-t-il. Son ami, Youcef, qui habite Bab Djdid, partage son avis et va plus loin : « Les chanteurs de chaâbi sont souvent confinés dans des fêtes de mariage. On les voit rarement sur scène, sauf durant le Ramadhan. Souvent, on entend, de bouche à oreille, qu'un tel va chanter dans un mariage dans tel quartier, mais un mariage, c'est généralement réservé aux invités. Alors, quand on a une occasion comme ça, on ne s'en prive pas. » Avec la fermeture du café El Bahdja, à l'entrée de Bab El Oued, qui organisait, par le passé, des soirées dédiées au chaâbi, l'esplanade de la pêcherie est devenue le rendez-vous incontournable des mélomanes. Les responsables du secteur de la culture ont mis le paquet cette année, en organisant des soirées chaâbi, un peu partout. Les salles El Mougar et Ibn Zeydoun notamment ont tracé des programmes dédiés au riche patrimoine algérois. Chaque soir, de nombreuses familles affluent sur ces deux salles pour apprécier ces représentations. Naima est là, avec ses filles, pour la troisième fois durant ce mois « ça fait vraiment plaisir de passer des soirées tranquilles dans un cadre calme et au milieu de gens qui apprécient le chaâbi et ce qui fait le plus plaisir, ce sont ces jeunes chanteurs qui assurent la relève et qui nous font revivre la bonne ambiance d'antan ». Même si beaucoup applaudissent cette initiative des responsables du secteur de la culture, il n'en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui estiment que le chaâbi mérite que l'on s'y intéresse toute l'année, qu'il ne soit pas confiné au seul mois de Ramadhan, d'autant plus, disent-ils, que ce genre musical n'est pas commercial.

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