Les banques et les bureaux de postes activent dans la quiétude et sans la moindre pression que provoquent, habituellement, les clients pour retirer l'argent à l'occasion des fêtes de l'Aïd. Ce « rituel » ne s'est pas produit cette année. Au niveua des gences du Crédit populaire d'Algérie (CPA) de Che Guevara à Alger, de la Banque nationale d'Algérie (BNA) à Zighout Youcef, la Banque extérieure d'Algérie (BEA), c'est le calme total. « Certains clients ont retiré tout leur argent le premier jour du virement de leur salaire, d'autres ont attendu la deuxième quinzaine du ramadan pour le faire pour pouvoir faire face aux achats des vêtements de l'Aïd. Ce n'est plus comme avant où les banques étaient investies tôt le matin par la clientèle », explique Hacene, un caissier au niveau du CPA. Ce dernier estime que l'utilisation des cartes magnétiques permet aux clients de retirer leur argent à tout moment même si le retrait est limité. Dans une agence BNA, quelques clients attendent devant le guichet approprié pour faire le change en devises, devant les autres guichets, c'est fluide. A la BEA, c'est presque le même constat. Les guichetiers activent sans pression. « Aujourd'hui, les salariés ne laissent pas d'argent dans leurs comptes à cause de l'inflation généralisée », explique un client de la BEA. Au niveau du bureau de poste situé sur le boulevard Zighout Youcef, point de bousculade. Une dizaine de clients à peine attendent leur tour. L'agent de sécurité oriente les clients d'un guichet à un autre pour assurer une bonne prise en charge. Il semble que le plus dur est passé pour les bureaux de poste après avoir assuré le 20 du mois courant, l'opération de paiement des pensions des retraités. Cette année, les liquidités sont aussi disponibles.