Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a fait savoir, hier, que les négociations avec le constructeur français Renault pour l'implantation d'une usine en Algérie avanceNT. «Nous sommes, effectivement, en train d'examiner des offres de certains constructeurs automobiles : discussions avancées avec Renault et à un stade qui l'est moins avec Volkswagen», estime le ministre qui s'exprimait à la veille de la visite en Algérie de M. Jean Pierre Raffarin, envoyé spécial du président français, avec lequel il est prévu la poursuite des négociations sur plusieurs projets industriels, notamment l'implantation d'une usine Renault D'après M. Benmeradi, «il ne s'agit nullement d'une simple usine de montage, mais d'un projet de fabrication automobile, qui repose sur la croissance du volume du produit localement par la joint- venture». Résumant l'importance de ce projet, il a indiqué qu'il «est question d'un projet qui s'inscrit en droite ligne de la volonté des pouvoirs publics de diversifier, développer une nouvelle filière industrielle et une économie hors hydrocarbures en vue de contribuer sensiblement à la résorption du chômage. M. Benmeradi a indiqué, par ailleurs, que son département examine des offres de certains autres constructeurs européens et asiatiques, estimant qu'«il y a de la place en Algérie pour plus d'un constructeur». A ce propos, il révèle que le groupe Volkswagen a marqué son intérêt pour réaliser un projet de montage en Algérie, mais les discussions avec lui sont à un stade moins avancé que celles engagées avec Renault. Par ailleurs, au sujet de la PME, Mustapha Benmeradi a affirmé que la relance de l'industrie nationale ne doit pas reposer uniquement sur le secteur public : «Le secteur privé et l'investisseur étranger doivent également jouer un rôle dans ce développement». Pour les actions retenues dans ce programme, il cite la diversification de la production industrielle créatrice de valeur ajoutée et d'emplois, l'assainissement et le développement des entreprises publiques, et l'encouragement des investissements dans les activités industrielles nouvelles à développer et dans les nouvelles technologies. Il est question également du développement des ressources humaines ainsi que le rapprochement entre l'université, les centres de recherche et l'entreprise.