Comme chaque année, l'Union des commerçants et artisans algériens lance un appel à ses bureaux de wilaya et ses sections locales pour maintenir ouverts les commerces en vue d'assurer le service minimum durant les jours de l'Aïd. L'expérience des années précédentes a révélé, néanmoins, que cet appel reste toujours sans écho particulièrement pour ce qui concerne les boulangeries sachant que la quasi-totalité des ouvriers employés habitent souvent loin de leur lieu de travail et passent cette fête religieuse auprès de leurs familles. Conséquence : le consommateur est pénalisé pendant ces jours de fête. Les produits élémentaires comme le pain, le lait et les légumes ne sont pas disponibles pendant cet évènement. Mais, pour M. Boulenouar, porte-parole officiel de l'Union, le nombre de commerçants a atteint 1 million 300 à travers tout le territoire national et donc, il est possible d'assurer un service minimum. « Ces commerçants ont certes l'habitude de fermer en bloc durant les journées de fête », a-t-il reconnu. 70 à 80% des boulangers, explique-t-il, ferment durant l'Aïd du fait que la majorité des ouvriers ne résident pas dans la localité où ils travaillent. Le secteur du transport, qui a un rôle important dans le déplacement des personnes, est aussi appelé à assurer le service durant cette fête.