Le syndicat algérien des paramédicaux a décidé de mettre fin à sa grève entamée depuis le 1er février suite à l'engagement du ministère de la Santé, à satisfaire ses revendications. «Il y a eu satisfaction de nos revendications de la part du ministre qui s'est engagé à régler les problèmes soulevés, donc nous avons décidé de reprendre les activités », a affirmé le secrétaire général du SAP, Lounès Ghachi à l'issue d'une réunion tenue jeudi avec des responsables de la tutelle. Il a ajouté que le procès-verbal conjoint portant sur les engagements du ministère de la Santé envers les doléances des paramédicaux a été signé entre les deux parties. Ce document sera présenté aujourd'hui au conseil national du syndicat. De son côté, le ministère de la Santé a indiqué dans un communiqué rendu public jeudi, que les représentants des paramédicaux, des biologistes et des sages-femmes, ont été reçus jeudi pour être informés de la signature par le Premier ministre des trois décrets portant création des instituts supérieurs de formation en sciences paramédicales, des instituts supérieurs des sages-femmes et des instituts de formation paramédicale. Le ministère a précisé que ces textes constituaient « l'ancrage juridique des projets des statuts particuliers des paramédicaux dans le cadre de l'introduction au système LMD et à la classification A à la catégorie 11, ainsi que celui des sages-femmes et des biologistes par les services de la direction générale de la Fonction publique qui est à un stade avancé dans le traitement de ce dossier ». Cette réunion avec le SAP intervient au lendemain d'un impressionnant sit-in au CHU Mustapha Pacha ayant regroupé les autres syndicats du secteur de la santé pour « rejeter la méthodologie adoptée par le ministère dans les discussions relatives à la loi sanitaire ». Lors de ce regroupement, l'intersyndicale a été créée.