A l'appel de la Fédération nationale des travailleurs des communes affiliée au Snapap, et en signe de solidarité avec la section syndicale d'El Kseur, environ un millier de personnes se sont rassemblées, mardi dernier, au niveau de la maison de la culture, point de départ, pour prendre part à la journée de grève et à la marche qui devait les conduire jusqu'à la place Saïd-Mekbel, à proximité du siège de la wilaya. Outre l'objectif de paralyser les communes et d'interpeller les pouvoirs publics pour faire cesser les intimidations par certains présidents d'APC dont font l'objet des employés communaux, les manifestants n'ont pas manqué de dénoncer les atteintes aux libertés syndicales, la dégradation du pouvoir d'achat de cette catégorie de travailleurs, la précarité de l'emploi et la sourde oreille faite à leurs revendications. En conséquence, ils appellent au respect des libertés syndicales et du droit de grève, la réintégration des syndicalistes licenciés, l'amélioration du pouvoir d'achat, des négociations sur le projet du statut et le régime indemnitaire, la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens, ainsi que la révision du projet du code du travail, outre l'intégration des contractuels et vacataires en poste, l'abrogation de l'article 87 bis et le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge. Les manifestants, après un rassemblement au niveau du tribunal administratif, ont fini leur marche sur la placette Saïd-Mekbel, où, après les harangues de différents orateurs, ils se sont dispersés dans le calme.