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« Nos imams sont qualifiés pour lutter contre le fondamentalisme religieux »
Mohamed Aïssa à la radio nationale
Publié dans Horizons le 09 - 10 - 2016

Les imams algériens sont « qualifiés » pour lutter contre le fondamentalisme religieux, a affirmé hier à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, insistant sur la nécessité de revenir au « référent religieux national ».
« Les imams que nous formons sont qualifiés pour abroger les fondements idéologiques du fondamentalisme », a précisé le ministre sur les ondes de la Radio Chaîne III, plaidant pour une « interprétation correcte » des textes sacrés. Il a ajouté que la formation des imams se fait sur la base d'un « discours modéré », insistant à ce propos sur l'impératif d'un retour à « l'islam de Cordoue, du vivre-ensemble et du juste milieu » et à ce qu'il a qualifié de « référent religieux national » des Algériens. Revenant sur l'arrestation récente du chef de la mouvance dite « Ahmadiste », l'hôte de la Radio a estimé que celle-ci était « étrangère » à l'Algérie même si elle n'a pas de caractère dangereux. « C'est un pays occidental qui le gère à son profit », a-t-il clarifié à ce propos. Citant également « les moudkhalistes », une frange des salafistes, comme faisant partie de « l'invasion sectaire » qui menace actuellement le pays, Aïssa a souligné que le recrutement des adeptes de ces mouvances se fait via internet, les mosquées et le cellulaire. Revenant sur la réunion qu'il a présidée samedi dernier, le ministre a fait savoir qu'il a convié les participants à envisager un « think thank algérien spécifique aux affaires religieuses qui interpellerait l'élite intellectuelle et savante algérienne pour analyser le phénomène du radicalisme religieux » L'enjeu, a-t-il explicité, étant « que l'Algérie ne soit pas divisée sur une base rituelle ou sectaire », déplorant que l'élite intellectuelle « tarde à adhérer » à la démarche. L'effort engagé par le gouvernement pour lutter contre l'instrumentalisation religieuse se fait, entre autres, à travers des caravanes culturelles et cultuelles aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, en direction de la communauté algérienne, a-t-il également fait savoir.
Les efforts menés par le département des affaires religieuses « sont conjugués avec ceux des services de sécurité, à travers une cellule siégeant au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales », a-t-il, en outre, rappelé.
« L'Algérie est l'école internationale d'éradication et de prévention contre le radicalisme, l'expérience algérienne est devenue une référence », a ajouté le ministre, se félicitant que le radicalisme religieux relève « du passé » pour les Algériens pour l'avoir vécu durant la décennie 1990. « Nous sommes en phase de prévention, car immunisés en sachant ses sources et causes », a-t-il poursuivi. Rappelant, par ailleurs, que 139 écoles coraniques « autoproclamées indépendantes » ont été recensées jusque-là, le ministre du secteur a révélé qu'elles étaient toutes « non agréées » et que certaines d'entre elles ont été fermées pour « obédience déclarée de radicalisation ou pour prosélytisme chiite ». Aïssa a soutenu également qu'une commission ad hoc « suit de très près » les agissements des salles de prière (moussalate) relevant des universités, lesquelles, a-t-il relevé, servent parfois de lieux de recrutement de djihadistes.


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