A l'ouverture de cette journée, Fatiha Hamrit, directrice de la gouvernance locale au ministère de l'Intérieur, a mis en exergue l'importance que revêt « la formation autour de la participation politique effective et durable des femmes aux Assemblées élues locales ». Pour elle, cette rencontre se veut une étape « pour mieux préparer une élite féminine qualifiée et apte à mener et à participer aux compétitions électorales, notamment pour les prochaines locales ». Et d'ajouter que « ce cycle de formation a été initié dans le but de renforcer les capacités des élues locales en matière de représentation électorale ». Elle a indiqué que ce cycle de formation « sera encadré par des experts nationaux et internationaux, à l'effet de vous permettre de maîtriser les nouveaux outils et mécanismes scientifiques et techniques à même de renforcer votre présence effective au niveau des Assemblées élues locales (APC et APW) ». Tout en rappelant les textes consacrant la présence de la femme sur la scène politique, elle a indiqué que « l'Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les Assemblées élues ». Pour étayer ses propos, elle a affirmé que la femme est présente à hauteur de 16,56% au niveau des APC et de 29,69% dans les APW. « Des taux qui placent l'Algérie à la 26e place mondiale, au deuxième rang en Afrique et premier dans le monde arabe », soulignera-t-elle. « Ces acquis représentent une avancée considérable dans la consécration des droits de l'homme en Algérie et, par là même, des droits et de l'égalité homme-femme », dira Hamrit. Elle conclura son intervention en saluant « la volonté inébranlable du président de la République à donner et à accorder une place de premier plan à la femme algérienne, à travers l'élargissement de sa représentation dans les Assemblées élues ». De son côté, la représentante de l'ONU/Femmes, Fafa Goual, a indiqué que l'objectif global de cette formation est de contribuer à maintenir, voire dépasser, le niveau d'engagement politique des élues dans les Assemblées locales, « en mettant à leur disposition quelques outils modernes et connaissances, susceptibles d'accroître leurs chances d'être réélues ». Pour elle, ce cycle de formation « est un renforcement des capacités des élues sur les questions en lien avec le leadership et le management électoral sur un fond contextuel relatif à la présentation et au fonctionnement du système électoral en Algérie ». Enfin, le wali de Tizi Ouzou, Mohamed Bouderbali, qui a présidé les travaux, a mis en exergue les avancées considérables « dans le domaine de la promotion de la représentation de la femme dans les Assemblées élues, grâce aux réformes engagées en ce sens par le président de la République ».