A l'issue d'une session de formation organisée à leur profit au niveau du centre des œuvres sociales de la cité administrative de la wilaya de Tizi-Ouzou, les élues présentes à la rencontre ayant pour thème « Formation en leadership et management électoral » réclament davantage de responsabilités au sein des Assemblées élues. Les participantes ont tenu d'abord à saluer la décision du président de la République d'imposer un quota de femmes dans ces Assemblées. « N'eut été cette décision courageuse, brisant bien des tabous, de Son Excellence le président de la République, je pense que nous ne serions pas là où nous sommes », dira l'une d'entre elles. Elle souhaite, comme d'autres, voir la femme plus impliquée dans la vie politique et partisane. Pour elle, l'élue ne doit pas être juste une obligation imposée par la loi. En fait, elle aspire à des postes de responsabilité. La femme élue « ne doit pas seulement servir de faire-valoir avec des postes de second rôle », a ajouté notre interlocutrice. « Nombreuses sont les élues dotées de compétences pour être P/APC ou P/APW au même titre que ces nombreuses femmes occupant des postes de chef de daïra sans aucun problème », estime une élue de Bouira. Les mentalités doivent changer. « On doit nous faire confiance au niveau des administrations et dans d'autres structures, clame une élue de Tizi Ouzou. La session de formation a révélé de nombreuses compétences nécessaires pour gérer et diriger. Beaucoup d'élues sont bardées de titres et de diplômes. Mieux, elles maîtrisent les textes et les lois en vigueur pour diriger et gérer une Assemblée élue.