Dans une allocution, le ministre de la Communication a mis l'accent sur l'importance de la formation des journalistes. Grine a insisté sur « la précision dans le traitement de l'information, afin d'éviter les jugements de valeur ». Le ministre s'est réjoui des résultats obtenus jusqu'à présent en matière de formation des journalistes. « Nous avons constaté une nette amélioration dans le traitement de l'information », a-t-il dit. Il faut savoir que le ministère a initié des sessions de formation en direction des citoyens en tant que consommateurs de l'information. Certains ne savent pas faire le distinguo entre une information fiable et une information erronée. A ce sujet, le ministre a noté le changement de comportement des citoyens, notamment dans les jugements qu'ils portent sur les médias. Pour le ministre de la Communication, il est difficile, pour ne pas dire impossible, d'organiser des sessions de formation de longue durée. « Le problème est d'ordre technique. Faute d'effectif, les directeurs de journaux ne peuvent pas libérer leurs journalistes pour ce type de formation. Le fait de retenir des journalistes pour 3 à 4 heures, c'est déjà un exploit », a-t-il souligné. « La formation, c'est bien. le talent, c'est mieux » Grine a indiqué que la formation est une étape importante dans le processus de professionnalisation de la presse. Toutefois, il a affirmé que la formation ne suffit pas.Pour lui, il y a mieux : le talent. « La formation ne remplacera jamais un talent. A la base, il faut avoir du talent de lecture, d'écriture, de patience, de vérification des faits. On peut en avoir d'une manière innée ou acquise grâce à la formation », a soutenu Hamid Grine. Pour lui, l'ambition des deux départements est de réduire la part d'exagération. « Si l'on arrive à réduire la part de l'erreur, c'est déjà gagné », a-t-il dit. Le ministre de la Communication envisage d'aller vers l'organisation de sessions de formation sur les techniques de spécialisation. Il a cité notamment le journalisme féminin. Il a annoncé également des sessions de formation dans les techniques d'interview. Pour ce qui est de l'organisation des états généraux de l'information, Grine n'est pas contre. Son département est déjà dans le bain de cette dynamique à travers ces sessions de formation. Pour lui, « le plus important est de voir les éditeurs consacrer 3% de leurs profits à la formation ». Pour sa part, le ministre de la Jeuneuse et des Sports a salué cette initiative. Il a indiqué que le processus touchera toutes les fédérations sportives et toutes les disciplines. Pour Ould-Ali, en plus de l'aspect éthique sportive qui consiste à rapporter une information juste et utile, il faut absolument avoir la maîtrise de la discipline et ses règlements pour pouvoir assurer une couverture dans les règles de l'art. Il a indiqué que le ministère de la Communication a initié une dynamique et un travail extraordinaires pour lutter contre les fléaux sociaux. Dans ce sens, il a affiché la volonté de son département d'accompagner le ministère de la Communication dans cette louable initiative. « Nous sommes disposés à ouvrir tous les espaces sous tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports. Notre département œuvrera pour amorcer cette dynamique en impliquant tous les acteurs, aussi bien au niveau de la jeuneuse que dans le domaine des sports », a-t-il conclu.