Les participants à la deuxième session des ateliers de traduction en langue amazigh (Illizi, 25-31 décembre) ont été unanimes à souligner la nécessité de veiller à la protection à la fois des droits des auteurs et des traducteurs. Ils ont mis l'accent, à l'issue de leurs travaux samedi soir, sur la nécessité de garantir les droits de traduction pour le traducteur et l'auteur, dans le but d'encourager les opérations de traduction en Algérie, ainsi que d'encourager la traduction de la langue amazigh vers les langues arabe et étrangères. L'élargissement de la traduction vers tamazight en y intégrant les ouvrages de sciences sociales et humaines et de critique littéraire, ainsi que des ouvrages de littérature universelle, dont ont besoin les étudiants des instituts de langue et de littérature amazighs dans différentes universités du pays, ont constitué d'autres recommandations ayant sanctionné les travaux de ces ateliers. Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité, initiateur de ces ateliers, Si El-Hachemi Assad, a mis en exergue les efforts du président de la République pour le confortement de l'identité nationale, et ce à travers une batterie de réformes introduites dans la Constitution, dont la constitutionnalisation de la langue amazigh en tant que langue nationale et officielle pour toute l'Algérie