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Le célibat des hommes : «Me marier, ce n'est pas pour demain…»
Publié dans Horizons le 22 - 09 - 2009

Plusieurs jeunes expliquent les raisons ayant retardé leur mariage. À chacun sa version et sa vision concernant le célibat. Mais la majorité l'impute au manque de moyens. Des dépenses faramineuses qui s'élèvent à plus de 40 millions de centimes pour l'acquisition de la chambre à coucher, des effets vestimentaires pour sa future femme, des bijoux, et pour régaler les invités. Et cela a fini par décourager beaucoup de jeunes en âge de se marier.
Hamid, un ingénieur, pas loin de la quarantaine, vivant sous le toit parental, ne manque pas de moyens. Il n'était, toutefois, pas surpris par notre question du moment que ses parents et ses proches la lui posent sans cesse. Sourire presque narquois, il lance : «Se marier de nos jours c'est difficile sur tous les plans. Il faut être responsable pour se lier. Pour mon cas, je ne le suis pas encore du moment que je suis toujours sous l'autorité et le toit de mon père. Je ne peux pas exprimer ma volonté en l'absence d'un logement. Partager le même espace que mes frères et sœurs m'est inacceptable».
Hakim, fonctionnaire, 35 ans, s'est sacrifié pour ses frères et sœurs. «Je me suis toujours donné à fond pour aider mon père dans la construction de la maison et participer aux dépenses pour marier mes sœurs. J'en ai quatre, deux sont encore célibataires mais promises. Quand elles rejoindront leurs foyers conjugaux, je vais penser à me marier ». Sur un ton serein, il dira «apparemment, me marier ce n'est pas pour demain… ».
Le cas de Ouamar, quinquagénaire, commerçant en alimentation générale est tout à fait autre. «Je me suis oublié. Je connais plus le marché que le domicile, je ne rencontre presque jamais de femmes. Pour moi, le mariage n'est pas une question de moyens. Puisque je gagne bien ma vie », estime-t-il déçu.
Achour, médecin, 45 ans, ne voulait pas se marier pour mieux s'occuper de ses études bien qu'il possède un logement personnel. Younès, 45 ans mécanicien, est un célibataire malgré lui. «Les filles sollicitées dans les environs ont refusé de prendre pour mari un mécanicien. Elles estiment qu'il est tout le temps sale», soutient-il. Mais il ajoute qu'il va se marier l'année prochaine. «A condition que la fille ne change pas d'avis car les filles préfèrent un type riche ou qui travaille dans l'administration», observe-t-il.
D'autres, sous l'effet d'un chagrin d'amour, ont renoncé au mariage à l'image de Achiou, 39 ans, agent d'administration. «J'étais avec une fille durant cinq ans. Un jour, on s'est disputé un peu pour des futilités, finalement elle attendait ce moment pour me quitter pour un autre jeune ayant obtenu ses papiers pour partir en Italie.
Depuis, j'ai peur de m'attacher à une fille», regrette-t-il. M'hand a 37 ans, sa dulcinée a quitté ce bas monde dans un accident de voiture. Avec un soupir il confie : «On s'aimait beaucoup. Mais, la mort est plus forte que tout. Ma bien aimée est morte. Je ne peux pas me marier sauf si un jour je pourrai l'oublier. Peut-être…»
Kaci, 29 ans, fellah hésite de se marier car il souffre d'une grave maladie des reins. «Je crains le mariage. En fait je redoute de transmettre cette maladie à mes enfants ou que je meurs avant qu'ils ne grandissent», se plaint-il.


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