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«Miroir» de Samir Meftah : Le Saugrenu et le réel
Publié dans Horizons le 28 - 03 - 2011

Samir Meftah, auteur et critique de théâtre est l'invité du café littéraire initié par l'union des écrivains algériens. Il y a présenté son dernier texte théâtral intitulé « Miroir ». Samir Meftah a obtenu avec ce texte, en 2009, le 1e Prix du Président de la République « Ali Maâchi pour les jeunes créateurs ». Cette programmation s'inscrit dans le cadre de la célébration internationale de la journée du Théâtre. Dans un bouillonnement d'idées, Samir Meftah expose l'Homme avec toutes ses faiblesses, dans une société emplie de diversité et dont la singularité demeure cette recherche de soi en l'autre, où femme et homme se bousculent les désirs, se leurrent et finissent par s'égratigner à force d'ambitions inassouvies.
Cette création a été chaleureusement accueillie par le public présent. Chaque passage de ce texte donne une opportunité de réflexion et de méditation sur les réalités de la société de notre époque. Le texte est scindé en quatre actes traitant chacun des problématiques succinctes et particulières. «Miroir» est écrit dans un langage châtié et simple, mettant en scène des faits relatés d'une manière explicite. Cette œuvre traite de la décadence des systèmes politiques, du bouleversement que connaît actuellement le monde. Quatre personnages ; Youcef, Abdelaziz, Saïd, Yahia nous plongent d'emblée, dans un univers à la fois fictif et réel. Ils animent les esprits et nous font interroger....
De l'intime à l'héroïque, du saugrenu au banal, l'auteur Samir Meftah change sans cesse de registre d'écriture, jouant avec les paradoxes. Des intrigues se tressent entre réalité et déraison. L'œuvre «Miroir» confronte le théâtre à l'actualité. Il se livre, de façon très pertinente et libre. «Dans mon travail, je ne cherche pas à fournir des réponses vu qu'il y a multiples visions. Par contre, je pose et propose une série de questionnements», fait-il savoir.
Modeste, humble, d'une débordante générosité, avec un cœur rempli d'humanisme et un sourire des plus fraternels, Samir Meftah dira « Aujourd'hui, le théâtre constitue un domaine extrêmement rigoureux Il est le produit d'un grand effort de recherche et de création, un effort ennobli par une inspiration saine et sincère, émanant du cœur et de l'esprit. C'est cela le théâtre qui dure, se fixant dans le temps ».
L'inspiration de Samir Meftah puise ses sources dans son âme d'intellectuel et d'artiste. Elle est alimentée par les évènements de la vie, ses joies, son bonheur, ses cris du cœur, ses douleurs, ses tristesses, ses émotions, ses sensations, ses sacrifices, ses engagements, la foi en la religion. Sous ces aspects, la vie est tellement riche et dense et les sources intarissables. Sans être moralisateur, il essaie toujours dans ses créations de tirer une leçon de sagesse et aussi de réalisme.
Notons que ce texte sera probablement mis en œuvre par le théâtre régional de Mascara. Ce projet se concrétisera au mois de mai. Samir Meftah n'en est pas à son premier travail théâtral. Il a tenté des expériences telles «Le dictateur» en 1993, «Demande en mariage» en 1995, «La tempête d'amour» en 1996, «La vie» en 1997, « L'école» en 1998.
Ce polyglotte a évolué et collaboré aux côtés d'un grand nombre de professionnels à l'exemple de Richard Demarcy, Sonia, Fatouma Ousliha, Antoine Caubet. Il occupe aujourd'hui le poste de chef de département chargé de la gestion de la salle Atlas et du service communication et de l'information de l'ONCI. En projets, Samir Meftah prépare un monodrame «El Hefar», qui retrace la biographie d'un journaliste.
Il compte poursuivre l'écriture d'une deuxième et troisième partie de l'œuvre pour enfant « La princesse de la jungle». Aussi, peaufine-t-il le texte «El khalidoune». Ce texte sera représenté à l'occasion de la célébration de la fête de l'Indépendance de l'Algérie.


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