Le Ccongrès extraordinaire du Conseil national de l'ordre des architectes (CNOA) aura lieu avant le mois de juillet prochain, a annoncé, hier, le président de cette instance, Khaled Benboulaïd qui a tenu une conférence de presse au Forum d'El Moudjahid. « On ira vers un congrès extraordinaire dès que les Conseils locaux de wilaya en auront fini avec les élections. Il aura probablement lieu le mois de juillet », a-t-il précisé en affirmant vouloir réellement surpasser la crise qui secoue le CNOA. D'ailleurs, il a informé qu'il ne se présentera pas à sa propre succession. En plus, il remettra tout un dossier aux futurs candidats pour qui ils souhaitent la réussite. Selon le conférencier, ses détracteurs au sein du Conseil national qui sont en même temps présidents ou vice-présidents des Conseils locaux défaillants veulent l'enlever pour ne pas « avoir déposé le bilan ». Il a notamment tenu à souligner qu'en seize années d'existence, il est opportun de faire un état des lieux sur la situation de l'ordre, d'évaluer son bilan et identifier les principales embûches rencontrées sur le terrain. En conséquence, « l'édification d'un Ordre fort passe part la moralisation de ses rangs et l'application stricte des textes réglementaires par ses membres. La crise qui prévaut actuellement en son sein est la conséquence directe d'un manquement flagrant à ces principes », ont expliqué les membres du Conseil national qui soutiennent M. Benboulaïd. Ce dernier ne reconnaît pas l'existence du Conseil national parallèle, ni son président qu'il a attaqué en justice pour usurpation et faux usage de faux. Il a également décidé de poursuivre en justice tous ceux dont il aura prouvé des dépassements, comme la délivrance de certificats de mise à jour contre cotisation annuelle (8 000 DA) sans que les détenteurs ne soient inscrits sur le fichier national de l'ordre des architectes. « Il n'y a qu'une seul manière de nous déloger, c'est bien le Congrès », a-t-il ajouté. M. Benboulaïd, appelé Si Khelil, a notamment souligné qu'il faut améliorer le cadre bâti en respectant les normes socioculturelles et géographiques. Notons que les architectes sont responsabilisés sans pour autant les associer à la prise de décision. C'est pourquoi, il appelle à leur donner les outils afin de mieux répondre aux attentes des maîtres d'ouvrage.