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Tipasa (Douar Ezouwi, Nador) : Lorsque les commodités élémentaires font défaut
Publié dans Horizons le 05 - 04 - 2011

Photo : Slimene S.A. Le Douar Ezouwi, petite bourgade dépendant administrativement de la commune de Nador, wilaya de Tipasa, est l'incarnation même de l'enclavement, tant les commodités élémentaires de la vie font cruellement défaut. Ni route praticable, ni assainissement encore moins un réseau d'AEP ou de gaz de ville.
Les habitants de ce village souffrent le martyr pour vaquer à leurs occupations. A en croire, comme le souligne ironiquement un habitant du village, que le temps s'est arrêté ici au milieu des années 1980, époque durant laquelle la seule route reliant cette contrée à la RN11 a été bitumée pour la première et… la dernière fois. Ezouwi est un village où sont érigés des habitations éparses, disséminées au piémont du versant sud du mont Chenoua. Il est situé à 6 kilomètres du chef de commune, en l'occurrence Nador et à moins de 4 km de l'agglomération secondaire, Sidi Moussa. Les familles qui y résident subsistent dignement en travaillant dans leur majorité la terre et en s'occupant de l'élevage.
Cette source de subsistance, assurent quelques villageois, les met à l'abri de besoins pécuniaires. Seulement, ils déplorent et dénoncent leur marginalisation en ce qui concerne les commodités collectives. Et pourtant, la wilaya de Tipasa, grâce notamment aux plans quinquennaux précédents et celui en cours, a bénéficié d'un vaste programme de développement, dont une partie non négligeable concerne l'amélioration du cadre de vie de la population locale. «La route qui lie notre douar à la RN11 est dans un état de dégradation très avancé : des trous et autres obstacles ciselés par les eaux pluviales et l'usure du temps, l'ont rendue difficilement carrossable. Son asphalte est devenu lépreux. Les transports en commun ne s'y aventurent jamais, même lorsque le ciel est bleu» affirme Mourad. L'impraticabilité de la route, devenue avec le temps une piste, oblige les habitants à une corvée quotidienne pour se rendre en ville.
Cet écueil se pose malheureusement avec plus d'acuité pour les écoliers issus du village. «Lorsque les conditions climatiques s'y prêtent, les élèves empruntent un raccourci à travers les champs pour rejoindre les bancs de classes de leur école primaire à Sidi Moussa. Le transport scolaire étant inexistant. Au lieu donc d'un parcours de presque 4 kilomètres à l'aller et autant pour le retour, ils réduisent leur parcours de moitié. Toutefois, lorsqu'il pleut, ils sont obligés de parcourir toute la distance à travers la route pour rejoindre la RN11, puis leur école. Là aussi, ce n'est pas évident, compte tenu de l'impraticabilité de la piste, ce qui pousse bon nombre d'entre eux à rebrousser chemin» assure un parent. «Malheureusement, ce n'est pas l'unique problème qui nous empoisonne la vie. A défaut d'un réseau d'assainissement, chaque maison est pourvue d'une fosse sceptique qui représente un danger certain pour la santé des familles, dans la mesure où ce sont des foyers favorables à la prolifération de microbes et autres nuisances polluantes, particulièrement pour les sources souterraines» confie un autre citoyen.
Aussi, l'inexistence d'une conduite d'AEP a rendu, dans cette contrée, l'eau une denrée rare, même très rare puisque les fontaines publiques ne suffisent plus à priori pour étancher la soif des familles. En somme, les villageois d'Ezouwi n'aspirent qu'à une chose : rompre définitivement avec l'enclavement.


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