Photo : Fouad S. Les énergies renouvelables ont été au centre d'une rencontre scientifique tenue, hier, à l'hôtel Mouflon d'or (Alger), par le Centre d'études, d'analyses et de prospectives du FLN. Cette rencontre organisée conjointement avec la Centrale syndicale de l'Ugta, a été animée par d'éminents experts en la matière ayant donné des communications relatives au domaine tout au long des travaux de la journée. Abdelaziz Belkhadem, Sg du FLN qui a présidé cette manifestation, a souligné l'impératif de maîtriser le secteur des énergies renouvelables «pour pouvoir faire face aux défis de l'heure», estime-t-il. Il dira à ce propos qu'«aujourd'hui, le savoir a changé la conception de la force ; si dans le passé il s'agit du plus grand nombre, actuellement la force est dépendante de la maîtrise du savoir». le Sg du FLN plaide dans la même optique l'urgence de donner à la recherche scientifique toute sa considération et son importance. Seul 0,2% du PIB accordé dans les pays arabes à la recherche scientifique alors que le même secteur bénéficie de 4% dans l'Etat hébreu et 5% en Europe, constate-t-il. Du point de vue du FLN, les conditions géographiques sont réunies au pays pour une utilisation poussée des énergies renouvelables. Cependant, «nous ne devons pas être un champ d'expérience», indique-t-il insistant sur une utilisation rationnelle mais surtout efficace. «Le développement du secteur nécessite, certes, des moyens mais nous avons aussi les hydrocarbures qu'il faut exploiter justement dans la promotion des énergies renouvelables». M. Belkhadem affirme dans le même secteur des hydrocarbures qu'une bonne partie du territoire reste non explorée. De son côté, le patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a pris part, lui aussi, à cette rencontre, note l'importance, voire l'apport des énergies renouvelables et l'urgence de les développer pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, «ce qui permettra à l'Algérie de se lancer dans un processus de développement durable», a-t-il soutenu.