Environ 6000 auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation (AMAR) ont observé hier une journée de protestation au niveau de tous les CHU et établissements publics hospitaliers (EPH). Conséquence : les blocs opératoires ont été paralysés. Seules les interventions urgentes ont été assurées. Ces auxiliaires médicaux revendiquent en premier lieu un statut particulier. «Actuellement, nous sommes considérés comme des infirmiers diplômés d'Etat alors que nous sommes des spécialistes avec une mission professionnelle qui diffère de ce corps», indique un anesthésiste-réanimateur de l'hôpital de Bouira. Dans ce contexte, l'ensemble des anesthésistes-réanimateurs a appelé à la mise en place d'un institut spécialisé dans lequel les étudiants de cette filière pourront effectuer leur cursus. La formation des anesthésistes qui nécessite un Bac+3 se déroule dans les écoles paramédicales. En plus, les AMAR ont appelé le ministère de la Santé à leur assurer une couverture juridique pour les actes médicaux en cas de problèmes ou de complications. A titre indicatif, deux rencontres se sont tenues durant le mois en cours entre la tutelle et les auxiliaires en anesthésie et réanimation pour évoquer ces revendications. «Pour le moment, nous n'avons reçu aucune réponse», indique notre interlocuteur.