Le conseil des ministres a inscrit en cette veille de la journée internationale de la liberté de la presse à son ordre du jour des thèmes liés à l'exercice de la fonction de journaliste. Le texte sur la dépénalisation du délit de presse inscrit dans le code pénal sera remanié et devra aboutir au maintien d'amendes pour outrage. Les peines d'emprisonnement seront par contre abandonnées. C'est une revendication récurrente de la corporation qui se trouve ainsi satisfaite. Le chef de l'Etat avait annoncé, dans un discours à la nation le 15 avril dernier, que la nouvelle loi sur l'information «introduira les repères d'une charte déontologique et complétera la législation actuelle, notamment à travers la dépénalisation du délit de presse». Les statuts des quatre chaînes de Télévision seront également au menu de la réunion. Chacune sera dotée d'uns statut spécifique et jouira davantage d'autonomie. Cela contribuera, comme l'a rappelé jeudi le ministre de la Communication, à libérer l'initiative et à susciter l'émulation. D'autres textes de lois notamment le nouveau code de l'information compléteront d'ici deux à trois mois cet arsenal qui concrétisera sur le terrain les engagements du chef de l'Etat pour une information crédible et professionnelle. Le conseil des ministres aura également à traiter la dépénalisation des actes de gestion, une autre annonce qui a enchanté le monde l'entreprise pour ce que la mesure aura à libérer les initiatives.