La Fédération internationale des droits de l'homme a dénoncé hier les exactions commises contre les migrants d'Afrique sub-saharienne dans l'est de la Libye contrôlé par les insurgés dans un rapport qui sera remis au procureur de la Cour pénale internationale. «Nous demandons au Conseil national de transition de traduire urgemment en justice les auteurs de crimes (meurtres, viols) et délits (vols, extorsion d'argent) commis dans la zone qu'ils contrôlent», a déclaré la secrétaire générale adjointe de la FIDH, Sophie Bessis.