Photo : Slimen S.A. Les dernières pluies qui se sont ont provoqué des inondations à travers certaines régions du pays, mais n'ont pas d'impact négatif sur l'agriculture, sauf dans certaines régions qui s'apprêtent à récolter le blé et l'orge. Tout indique aussi que la pluviométrie ne risque pas de compromettre la saison et cela grâce à tous les moyens mis en place. Pour M. Alioui, président de l'UNPA, cette pluviométrie ne peut être que bénéfique pour l'agriculture. «L'eau, c'est la vie», estime le président des paysans algérien qui, selon lui, une pluviométrie mieux que la sécheresse qui a, non seulement, un impact plus grave sur l'agriculture, mais aussi sur l'homme et son environnement. Il estime aussi que les régions qui peuvent être touchées par cette pluie, sont les Hauts-Plateaux comme Sétif, Constantine ou encore Tiaret où une importante chute de pluies a été enregistrée, laquelle peut compromettre les champs céréaliers où l'épi n'a pas encore atteint son développement. Pour les responsables du ministère de l'Agriculture, qui estiment que bien que cette pluie soit exceptionnelle, car durant cette période elle est faible, mais reste, cependant, bénéfique pour les céréales et les légumineuses alimentaires (pois-chiche et lentilles). Si des dispositions sont prises pour sensibiliser les agriculteurs pour la reprise phytosanitaire, ils estiment, en revanche qu'il y a un risque d'apparition de maladies cryptogamiques. Le ministère de l'Agriculture assure que le ralentissement des opérations de récolte de la pomme de terre ne se répercutera pas sur le marché, grâce au stock disponible. Et si les dernières pluies sont très bénéfiques pour les fourrages, elles déprécient, par contre la qualité des fourrages fauchés et non bottelés ainsi que la qualité des fourrages non protégés. Les spécialistes indiquent aussi que la pluie est bénéfique pour l'arboriculture et la viticulture et rassurent que dispositions sont prises pour sensibiliser les agriculteurs pour la reprise des traitement phytosanitaires dont les produits de traitement sont disponibles sur le marché national pour combattre la maladies notamment sur la viticulture (mildiou) qui risque de déclencher. Enfin, tout indique que la récolte céréalière de cette année ne sera pas moindre que l'année précédente où l'Algérie a enregistré une récolte record des céréales, estimée à près de 62 millions de quintaux. Pour les responsables du ministère, les raisons de cette performance sont liées à la bonne pluviométrie et l'efficacité des mesures de soutien au profit des céréaliculteurs. Ces mesures ont, entre autres, porté sur l'exonération de la TVA sur les semences, les engrais et les herbicides, la mise en place du crédit sans intérêts «Rfig» et le maintien des prix à la production des rémunérateurs décidés par le gouvernement au titre de la récolte 2008, à savoir 4.500 DA/quintal pour le blé dur, 3.500 DA/quintal pour le blé tendre, et 2.500 DA/quintal pour l'orge et ce, malgré la nette baisse des courÒÒs mondiaux de produits céréaliers.