Les auxiliaires médicaux en anesthésie ont décidé d'observer une grève nationale illimitée à partir de mardi. Ils réclament un statut particulier, une couverture juridique pour les actes médicaux en cas de problèmes ou de complications et la création d'un institut pour la formation de réanimateurs anesthésistes sur cinq ans au lieu de trois années dispensées par les écoles paramédicales. Selon Kenza Z., anesthésiste au CHU de Beni Messous, il y a un manque flagrant de réanimateurs. «Actuellement, a-t-elle précisé, le corps médical compte 100 réanimateurs qui exercent au niveau de 37 wilayas». Pour ce qui est de la couverture juridique, elle est justifiée par le fait que l'anesthésiste se trouve parfois contraint d'agir en l'absence du médecin. «C'est une lourde responsabilité que l'anesthésiste n'est pas tenu d'assumer», a-t-elle confié.