Des organisations de la jeunesse ont été reçues hier après-midi par l'instance présidée par M. Bensalah. On compte parmi elles l'UNJA représentée par M. Madani, secrétaire national. Mais les autres activent dans la discrétion. C'est le cas notamment de l'Association nationale de la jeunesse pour la santé, la culture et le développement domiciliée à Chéraga. Son premier responsable, Hamma Boucherma, qui a pris la parole en premier dira que «c'est une nécessité de faire participer la société civile au processus de prise de décisions». «Notre problème, ajoutera-t-il, est l'application de la Constitution ou des lois». Chacun a mis en exergue les vertus du dialogue pour dépasser les difficultés du pays. Chacun a défendu l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et toutes les caractéristiques d'un Etat démocratique, comme l'ouverture du champ médiatique. Le représentant de l'Organisation nationale de la jeunesse a affirmé, de son côté, qu'«hormis pour le poste de président de la République, le jeune à partir de 23 ans peut se présenter pour tout poste de responsabilité politique». La révision de la loi sur les associations doit aussi, selon les animateurs, «être revue pour rendre plus efficaces ces cadres d'organisation qui sont des réserves pour les partis politiques». La défense de la femme et l'urgence de l'intégrer dans les rouages de la vie politique ont été soulignées. Aujourd'hui, les organisations syndicales de l'enseignement supérieur notamment, le CNES seront reçues. Dans l'après-midi, c'est une délégation de l'UNPA (paysans algériens) conduite par son Secrétaire général, M. Allioui, qui soumettra ses propositions relatives à la réforme politique.