Malgré l'existence de 1000 laboratoires de recherche en Algérie, le déficit persiste toujours dans ce domaine, selon le DG de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur. Pour y faire face, «20 milliards de dinars ont été accordés au secteur de l'enseignement supérieur pour la réalisation de 100 centres de recherche». Concernant le retour des «cerveaux», le professeur Aourag a révélé le recensement de quelque 1000 chercheurs désirant rentrer définitivement en Algérie, durant cette année. Au sujet de cette université d'été qu'organise Tlemcen depuis hier jusqu'au 14 du mois en cours, le DG de la recherche scientifique a souligné qu'il s'agit d'un moment important pour nous, avec la création d'une passerelle entre notre communauté a l'étranger et nos chercheurs à l'intérieur du pays. « C'est un processus que nous mettons en place. Il s'agit de rapprocher les compétences algériennes en créant des réseaux et en tissant des liens pour pouvoir garder ces contactes et les pérenniser ». Evoquant la recherche scientifique en Algérie, M. Aourag a estimé quelle progresse. « Nous avons accusé beaucoup de retard, mais depuis le quinquennat 2005-2009, on ressent une nette amélioration, avec un rattrapage du retard chaque année. Dans certaines disciplines, nous sommes dans les premiers rang à l'échelle africaine ». Selon lui, l'université algérienne figurera parmi les 500 premières à l'échelle internationale à l'orée 2020.