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Tlemcen-Manque de moyens de transport : Le «clandestin» règle le problème !
Publié dans Horizons le 23 - 07 - 2011

- Certaines régions notamment le Sud, la tension du transport a atteint son paroxysme. Le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer, et l'unique recours reste le clandestin, ou l'autostop. Le transport des voyageurs n'en finit pas de vivre dans un climat de crise... mais aussi de croissance.
Ce dernier semble aller de crise en crise, laissant aux observateurs l'impression d'un double échec : jusqu'à encourager le clandestin à prendre de l'ampleur dans toute la région de Tlemcen, car il s'agit de déséquilibres et contradictions du système de transport de voyageurs, où les citoyens, énervés devant le manque de taxis, ne voient que jaune. L'une des questions les plus pertinente posée par plus d'un étant où va notre société, et pour combien de temps, accepte-t-elle cette crise ?
Des sources de la direction des transports indiquent que la wilaya compte plus de 1.200 bus et karsan toutes capacités confondues allant de 15 à 100 places assurant 195 dessertes. Avec ces moyens la capacité de places offertes, nous indique t-on, est passée de 32.226 en 2005 à 44.900 en 2010. Concernant le nombre de taxis, ce dernier est de l'ordre de pas moins de 5.100 soit un taxi pour 180 habitants.
En effet, certaines régions notamment le Sud, la tension du transport a atteint son paroxysme. Le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer, et l'unique recours reste le clandestin, ou l'autostop.
C'est le constat fait en cette période estivale. Ces «taxis clandestins» officient notamment aux abords des gares et des stations, en ville. Il s'agit d'une nouvelle activité informelle qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans la région. Le transport de personnes par taxi clandestin connaît cette dernière décennie une augmentation qui a pris de l'allure. Aujourd'hui, il est devenu un mode de transport à part entière. Certaines stations ont «poussé » à travers le tissu urbain. Ces dernières étaient au départ improvisées et se font connaître au fur et à mesure. Le chômage et le climat plutôt favorable à l'apparition et au développement de ce type d'activité, ont fait que cette fonction soit très répandue dans la wilaya toute entière. Même ceux qui ont acheté des véhicules neufs par facilité font des «courses» histoire, selon eux, de rembourser le crédit.
L'insuffisance, voire l'absence de contrôle et de sanction, encourage cette activité. Même ceux qui ont été interpellés reprennent le service après que leur moyen de transport ait purgé sa peine de fourrière. Le développement du transport informel témoigne de l'existence de profonds dysfonctionnements en matière de transports.
Pour la catégorie ayant déjà un travail, il s'agit surtout d'améliorer son revenu. Ce type de transport même s'il reste interdit est toléré même s'il est traqué par les brigades de la police ou de la gendarmerie. Les clandestins sont toujours là et à toute heure de la journée et même la nuit.


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