Les habitants du douar Kharouba à Hassi Bounif se plaignent du manque de transport qui s'amplifie, de plus en plus, et ce, avec l'interdiction, émise par les autorités locales, de laisser les clandestins activer, et ce, en réponse aux nombreuses plaintes déposées par les citoyens contre le stationnement anarchique des clandestins devant même leurs habitations. Plusieurs riverains ont indiqué que cette crise du transport ne datait pas d'aujourd'hui dans la région, vu que leur village est non seulement isolé, mais en plus la ligne qui dessert la région ne dispose que de 3 bus d'une capacité très réduite, alors que le village abrite plus de 8.000 habitants. Cependant, ils tiendront-à préciser que les clandestins leur permettaient de passer outre ce manque, mais après que les responsables locaux les ont chassés, un grand nombre de citoyens se retrouvent complètement contrariés et redoutent le pire, surtout que bon nombre d'entre eux travaille ailleurs que dans le village.Pour indication, les autorités locales ont délogé les clandestins de leur station, suite aux plaintes déposées par certains citoyens à Hassi Bounif et dans lesquelles ils disent être gênés par le stationnement des clandestins devant chez eux, vu que leurs habitations se trouvent à proximité de cette station improvisée. Cette interdiction a eu des effets néfastes sur les habitants de ce douar, vu que ces derniers seront ainsi contraints de faire le trajet à pied, de leur village jusqu'à la commune de Hassi Bounif, sachant que la distance qui les sépare est de 4 km.Une source à la commune de Hassi Bounif, indiquera que la décision de déloger les clandestins de leur lieu de stationnement est intervenue, et ce, dans le but d'éviter toute altercation entre ces derniers et les habitants. En ce qui concerne l'amplification de la crise du transport, cette même source avouera que l'activité des clandestins est toujours utile, tant que la direction du Transport n'a pas renforcé les lignes rurales, à l'aide de bus supplémentaires.