Véritable crise ? Nuage d'été ? Nul ne le sait encore. Les spécialistes restent sceptiques quant à une reprise dans les prochains jours. Les principales places boursières n'en finissent pas de souffler le chaud et le froid. Hier, les bourses européennes ont repris des couleurs. Suite à l'annonce des mesures prises par la Banque centrale américaine (FED) pour tenter de relancer la croissance aux Etats-Unis, elles repartaient à la hausse. A la mi-journée, Paris (CAC 40) prenait 1,13%, Francfort (DAX) 1,63%, Londres (FTSE-100) 0,95%, Madrid (Ibex 35) 2,30% et Milan (FTSE Mib) 1,63%. En Asie, Tokyo et Hong Kong ont lôturé jeudi soir en baisse respectivement avec les valeurs de 0,63% et 0,95%. Seule Shanghai a terminé la séance en gagnant 1,27%. Les valeurs bancaires ont également repris, principalement suite aux mesures d'une restriction des ventes à découvert dans quatre pays européen (France, Espagne, Italie, Belgique). L'or, valeur refuge par excellence, amorçait une légère descente, après avoir atteint, jeudi, un nouveau record (1.753, 80 dollars l'once), tandis que le franc suisse, autre valeur refuge, est monté à 1,0068 franc suisse pour un euro. Sur le marché des changes, l'euro repassait sous 1,42 dollar, tandis que le yen, jouant son rôle de valeur refuge également, continuait son ascension. Face à cette nouvelle menace de krach boursier, les responsables politiques des pays du G7 tentent de prendre les choses en main et éviter le scénario de 2008. Après l'annonce par l'Elysée d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande, Angela Merkel, mardi prochain, pour évoquer la réforme de la gouvernance de la zone euro, le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté hier un nouveau plan d'austérité.