Le procès des seize cadres de la police et des trois dirigeants de la société privée ABM de matériel informatique, poursuivis pour «dilapidation de deniers publics et violation de la réglementation des marchés publics», a été reporté pour le 28 du mois en cours par le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed près la cour d'Alger. Le président de cette juridiction correctionnelle a décidé de ce report en raison de l'absence de trois mis en cause et aussi pour un complément d'enquête. Cette affaire concerne la passation de marchés de gré à gré entre la Direction générale de la sûreté nationale, dirigée à l'époque, par le défunt Ali Tounsi et la société ABM. L'ancien colonel Chouaïb Oultache, principal mis en cause dans l'assassinat le 25 février 2010 de l'ex-directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, fait partie des accusés. Oultache aurait, selon le dossier judiciaire, exercé son influence sur la commission d'évaluation technique des offres où il siégeait pour choisir la société ABM dans laquelle son gendre est actionnaire et également directeur général adjoint.