Photo : Slimene S.A. Les activités périscolaires pour les élèves des 1re et 2e années primaires ne sont pas obligatoires, a affirmé hier le conseiller auprès du ministre de l'Education nationale, Ahmed Tessa, sur les ondes de la chaîne III. Selon lui, elles ne sont pas obligatoires mais seulement «dans un premier temps», précise-t-il, «parce qu'on ne peut pas imposer d'emblée quelque chose de nouveau». On laisse le choix aux parents», a-t-il dit en indiquant que la pause-déjeuner a été rallongée d'un quart d'heure à la demande des parents d'élèves qui ont aussi demandé à ce que la charge du programme scolaire soit allégée. Les élèves des 1re et 2ème années primaires bénéficieront donc d'un apprentissage de base de 8 heures à 11h 15mn. Ils reprendront cours à 13 heures jusqu'à 14 heures 30mn. Là, les parents ont le choix de les récupérer ou de les laisser participer aux activités périscolaires qui ne sont pas du tout indéniables, d'après le conseiller de M. Benbouzid. Il affirme qu'il n'y a pas un enseignant de primaire qui n'a pas de vocation de donner à ses élèves des activités en dehors des apprentissages scolaires et qu'il est temps de les encourager. Les enseignants disposent également d'un guide pour activités périscolaires et un autre qui les instruit de ce qui a été supprimé ou redistribué. Pour les activités qui nécessitent des moyens, la nouveauté dans cette rentrée est la «collaboration entre le ministère de l'Education et le ministère de la Jeunesse et des Sports pour mettre au niveau des établissements primaires l'expertise de l'encadrement de ce secteur et les moyens matériels dont ils jouissent au niveau des maisons de jeunes», a annoncé l'invité de la rédaction de la Radio nationale qui a souligné que l'allègement des programmes touche l'ensemble des cycles. «On ne peut pas dire que seuls les élèves du primaire sont concernés. La réduction du volume horaire est assez conséquente en 1re et 2e années primaires mais elle touche l'ensemble des cycles, particulièrement les élèves des classes d'examens», a-t-il déclaré. Il a, par la suite, tenu à préciser que l'école algérienne se rapproche davantage des normes internationales en matière de volume horaire annuel. «Dans tous les pays développés, on va à l'école de 38 à 40 semaines par année. En Algérie, jusqu'à récemment, on ne faisait que 26 à 27 semaines. A partir de cette année, nous aurons entre 32 et 34 semaines de cours», a-t-il indiqué. M. Tessa a notamment salué l'effort de solidarité nationale qui a fourni 40 milliards de dinars en forme de soutien au transport, cantine et primes scolaires au profit d'environ 3 millions d'élèves. L'intervenant a avancé que la couverture en matière de cantines scolaires est à 100% dans le Grand Sud, 95% dans les Hauts plateaux et un peut moins dans le Nord parce que les élèves habitent près des écoles. Au sujet des œuvres sociales, le conseiller du ministre de l'Education a rappelé qu'il revient aux travailleurs de les gérer. Selon lui, tout ce que le ministère peut faire c'est d'aider les sept syndicats agréés à imaginer un mécanisme pour les gérer. M. Tessa ne pense pas aussi que l'Etat algérien ne répondra pas aux doléances de ces syndicats s'ils apportent des preuves que les travailleurs de l'Education ont été lésés par rapport aux autres secteurs parce qu'ils ont été les premiers à jouir du régime indemnitaire.