Il n'y aura pas de deuxième session ni de rachat à l'examen du baccalauréat, a confirmé Ahmed Tessa, conseiller du ministre de l'Education nationale, dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale, dont il était l'invité de la rédaction. M. Tessa est optimiste, il note qu'il y a eu amélioration du taux de réussite au bac, ces dernières années, et que cette année, la moisson sera aussi bonne, sinon meilleure. Il rappelle qu'avec une note de 10 de moyenne, c'est l'entrée à l'université. Avec quelque 500 000 candidats sur 48 wilayas, l'examen du bac s'est passé dans la sérénité. Il fait remarquer que depuis trois ou quatre ans, les épreuves de l'examen sont accessibles. Les sujets donnés aux élèves, dit-il, correspondent aux programmes effectivement dispensés dans les lycées. Cette année, ajoute-t-il, grosso modo, les programmes ont été assurés grâce aux mesures prises par le ministère de l'Education nationale et aux efforts des enseignants et de tout le personnel. M. Tessa estime que les candidats sont satisfaits, il n'y a pas de contestation. Il y a, dit-il, une commission de suivi des sujets qui a veillé au grain, elle passe au crible les sujets pour anticiper sur les erreurs éventuels. La réforme, insiste-t-il, a apporté des améliorations, mais il y a encore des choses à faire. La réforme, souligne-t-il, ne peut réussir qu'avec l'engagement de toute la communauté de l'Education nationale. A propos de la réforme du bac, M. Tessa estime que le bac n'est pas un sujet tabou, une réflexion est engagée pour améliorer cet examen. Les résultats du bac seront donnés dans le courant du mois de juillet et les attestations provisoires et relevés de notes seront remis immédiatement, fait-il savoir. Concernant l'examen de passage en 1e année moyenne, il faut attendre la deuxième session pour connaître le taux d'admission. Avec les séances de remédiation et de mise à niveau, ce taux va s'améliorer.