- Constantine : «Nous avons les moyens juridiques pour poursuivre la France», selon Djamel Abdeslam SG d'El Islah Le secrétaire général du parti d'El Islah, M Djamel Abdeslam a choisi la capitale de l'Est pour célébrer les évènements du 17 octobre 1961. Dans son allocution au centre islamique de la ville, M. Abdeslam a axé ses propos sur le refus de la France de reconnaître les crimes commis contre le peuple algérien. Le SG a rappelé que son parti a, à maintes reprises, proposé des actions judiciaires à l'APN : «La France continue toujours de nier les massacres commis durant la colonisation. Nous avons tous les moyens juridiques pour poursuivre la France pour crimes contre l'humanité. Dans ce sens, nous avons fait appel à un collectif d'avocats algériens pour réunir le maximum de preuves». Concernant les coulisses politiques de son parti et de son alliance avec Ennahda, notamment après la récente polémique provoquée par un possible retour de Djaballah à Ennahda, M. Abdeslam s'est dit étonné par les allusions sur un possible clash entre les deux partis : «C'est totalement faux, le retour de Djaballah ne nous regarde pas, c'est aux membres d'Ennahda d'en décider. Pour notre part, nous avons d'autres préoccupations plus sérieuses, nous sommes en train de réfléchir sur la restructuration de notre parti et sur les perspectives d'avenir». Kais B. - Bejaia : Faire face à la culture de l'oubli La wilaya de Bejaia à l'instar des autres régions a commémoré, hier, le 48e anniversaire des événements du 17 octobre 1961. C'est dans un climat de méditation que la famille révolutionnaire et les autorités locales, ainsi que la société civile ont rendu hommage aux martyrs de la révolution. De leur côté, les moudjahidine revendiquent la reconnaissance de la France coloniale des crimes commis à l'encontre des Algériens comme crimes contre l'humanité. Une revendication qui reste somme toute légitime. Par ailleurs, la Fédération algérienne de France a organisé une rencontre-débat au niveau de la maison de la culture en invitant la société civile et notamment les écoliers et les étudiants à honorer la mémoire de nos martyrs et à faire face contre la culture de l'oubli par la connaissance de l'histoire nationale. A Ait Smail, l'occasion a été donnée aux autorités locales pour l'inauguration d'un établissement scolaire primaire d'une capacité de 130 élèves au niveau de Targregt, celui-ci permettra de mettre fin à la surcharge que connaît l'ancienne école primaire du village. N.El Houda.