Les premières conclusions de l'enguête sont formelles. «Rien de négatif» n'a été relevé par le FBI qui s'accroche à la thèse de l'acte isolé. Le psychiatre américain d'origine palestinienne a été ainsi absous de toute implication dans des activités terroristes et ou leur préparation. Mais, les doutes persistent. L'ombre d'al Qaïda plane sur la base texane du Fort Hood. La piste a été évoquée par l'influent Washington Post qui a évoqué les liens entre le commandant Hassan Nidal Malik et l'imam de Virginie, Anwar al-Aulaqui, présenté en affidé de l'organisation de Ben Laden. Du Yémen où il s'est établi depuis 2002, l'imam Aulaqui a béni «l'acte héroïque» dans un message publié sur son site Internet et repris par le centre américain de surveillance. Suffisant pour croire à la réédition du double attentat de Manathan ? En tous les cas, le sénateur Joseph Lieberman, président de la commission sur la sécurité intérieure, en est convaincu. «Il y a des signes très, très forts avertissant que le Dr Hasan était devenu un extrémiste islamiste et, en conséquence, qu'il s'agissait d'une action terroriste», a-t-il dit à la chaîne Fox.