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Des Concerts des rues célèbrent la victoire de l'équipe nationale : Des galas à ciel ouvert
Publié dans Horizons le 20 - 11 - 2009

Photo: Fouad S. Les Algériens n'ont pas attendu l'organisation, dans les formes classiques, de galas, de récitals ou de concerts pour fêter la victoire de l'équipe nationale. Spontanément et en masse, ils ont envahi les rues. Sous les rythmes de nos musiques du terroir, ils ont improvisé des espaces de fête où la chaleur humaine rivalise avec la réussite de n'importe quel méga concert.
C'est cette intense chaleur humaine, que rares les meilleurs spectacles publics peuvent engendrer, qui a régné dans les rues de la capitale et dans toutes les villes d'Algérie.
Ces jeunes qui à la derbouka, au tambour ou avec les kerkabou impriment les mesures et les cadences de nos chants populaires, possèdent un immense talent. Ils ont l'art de jouer avec une extrême justesse et une fidélité déconcertante à nos rythmes. De plus, on en peut que les admirer sur la manière subtile de changer de registre en passant d'un style de musique à un autre. Ce qui surprend aussi, c'est qu'ils sont infatigables. Ils peuvent jouer pendant des heures sans aucune pause et cela, une nuit entière ; les professionnels de la musique sont loin de posséder une telle ardeur. Aucun Algérien ne peut résister à leur effet d'entraînement et d'adhésion.
Ces jeunes artistes au talent insoupçonné, ont provoqué cette atmosphère de grande fête. Les citoyens ont repris à l'unisson les chants en vogue qu'accompagnent les rythmes. Ils n'ont pas pu s'empêcher de s'extérioriser et de danser. Ils étaient des milliers, hommes, femmes, enfants. C'était un impressionnant gala à ciel ouvert où artistes et spectateurs partagent ensemble l'émotion des rythmes puissants et le charme des mélodies musicales. Nul gala public ne pouvait créer une telle atmosphère aussi vivante et aussi générale, jaillie profondément du coeur
Mieux, cette euphorique ambiance de fête n'avait besoin d'aucune structure appropriée et balisée. Elle était partout, sans limite de surface. Elle n'était obstruée ni par des murs ni par des barrières. Elle n'avait pas besoin à ses portes de vigiles ou d'agents pour viser les tickets d'entrée ou empêcher l'accès avec autorité.
La sécurité et la discipline s'établissaient d'elles mêmes. Les gens étaient ici pour célébrer une victoire de toute une nation, leur propre nation. Quelques policiers discrets étaient présents. Souriants et bon enfants, ils participaient également à la fête comme tous les citoyens. Cet immense gala ne disposait pas de matériel de spectacle très coûteux, comme l'installation d'une scène géante, d'une sonorisation sophistiquée ou d'un jeu de lumière de dernière génération.
Il n'était pas l'œuvre d'un organisateur à l'orgueil démesuré. Il n'a pas suscité une intense préparation. Tout était simple, naturel et surtout gratuit, comme le sont l'air et la lumière du jour. C'était immensément beau car profondément humain.


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