Hier, les Etablissements publics de la santé de proximité (EPSP) et les PMI ont connu une perturbation dans les auscultations de la médecine générale. Au centre de santé Lalahoum (Basse Casbah), les patients venus se faire examiner sont rentrés bredouilles, seulement les cas urgents sont pris en charge ou orientés vers les CHU d'Alger en l'occurrence les hôpitaux Mustapha- Pacha et Liamine-Debaghine de Bab El-Oued qui n'ont pas connu de paralysie. Ce débrayage de trois jours a, selon M. Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), «connu un succès parmi la corporation puisque le taux de suivi est estimé à 82%». Le président du SNPSP se désole toutefois de «l'absence du ministère qui n'a pas répondu au préavis de grève et continue à ignorer nos doléances et notre demande principale de cet arrêt de travail qui est la promulgation du statut particulier», a-t-il indiqué. Ce débrayage de trois jours sera suivi à partir du 1er décembre par une autre grève, celle du personnel de la santé.