«L'ANDI se fixe comme objectif essentiel de mettre en relation d'affaires et d'organiser des rencontres business to business et d'encourager les négociations entre les opérateurs algériens et les opérateurs étrangers, en toute confidentialité», a déclaré, hier, M. Abdekrim Mansouri, DG de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI), en marge de la journée d'information sur la bourse de partenariat organisée à la Safex, parallèlement à la tenue de la 20e foire de la production nationale qui ferme ses portes demain. Il s'agit en fait, de favoriser, dit-il, les hypothèses selon lesquelles les investisseurs trouveront des formules de partenariat gagnant-gagnant pour les investisseurs étrangers et nationaux. Le conférencier estime que l'Algérie a mis au service des investisseurs les dispositions et les agencements nécessaires, tels que le financement, le transfert des bénéfices et les réinvestissements en matière de projets de partenariat mutuellement bénéfique entre les investisseurs et la collectivité nationale. Le terrain propice pour le développent du partenariat national et international entre les hommes d'affaires locaux et étrangers est donc existant. Ceci dit, des investisseurs internationaux continuent de montrer quelques réticences concernant leur intentions d'investir en Algérie, tels que les investisseurs et les industriels du Mouvement des entreprises de France (Medef) conduits par la présidente, Laurence Parisot. Cette dernière a fait savoir que pour le moment, les entrepreneurs français sont en train d'examiner les nouvelles dispositions de la loi de finances qu'ils trouvent « défavorables ». C'est pourquoi M. Mansour rassure en précisant que «l'Algérie met à la disposition des investisseurs étrangers 20 millions d'euros de financement pour monter des projets ensemble sans oublier un arsenal juridique et des avantages fiscaux et parafiscaux, ainsi qu'un environnement macroéconomique propice à l'investissement». Le premier responsable de l'ANDI a souligné aussi que la bourse de projet (de partenariat) vise à collecter des informations et constituer une banque de données auprès des promoteurs étrangers, organisant également des rencontres d'affaires en allant vers l'international en 2010. «La communauté nationale établie à l'étranger et la diaspora veulent investir en Algérie en coopération avec les chambres de commerce et d'industrie internationales». C'est ainsi qu'il a qualifié la portée et la signification de la bourse de projet dont le credo consiste, selon M. Mansouri, à assurer la facilitation de l'acte d'investir en conformité avec le programme d'action en vigueur depuis 2008. «Les investisseurs étrangers sont obligés de s'associer avec les Algériens et nous mettons à leur disposition une base de données». La stratégie de l'ANDI consiste à aller sur le terrain et expliquer les nouvelles donnes de la loi de finances inhérentes au partenariat entre les investisseurs nationaux et étrangers. C'est ainsi que les différents responsables au niveau de cette institution ont récemment sillonné le pays afin de sensibiliser les opérateurs économiques sur les objectifs de cette bourse des projets de partenariat, à savoir la facilitation des contacts entre les porteurs de projets d'investissements nationaux et étrangers et aboutir à des partenariats conclus en vertu des nouvelles règles régissant les investissements directs étrangers, appelés désormais à coopérer et s'associer à un ou plusieurs partenaires locaux.