La troisième et dernière journée de sensibilisation sur la femme et la politique ciblant les professionnels des médias et les élus a été caractérisée par l'intervention de femmes militantes des partis politiques, à l'instar de Mme Ilimi, députée FLN, et Mme Sadok, présidente de l'APC de Bousfer (w.Oran). A ce propos, les experts ont estimé que les élus ont un grand rôle à jouer pour œuvrer et promouvoir une meilleure participation de la femme dans le domaine politique. En outre, les femmes élues ont apporté plus de détails et de précisions sur leur participation à la vie politique, grâce à leurs témoignages et expériences dans le domaine. Mme Ilimi a estimé que «sur les 52% des femmes algériennes, qui sont aujourd'hui présentes dans différents secteurs, comme l'Education et la Santé, leur présence reste limitée au niveau des instances élues». Par ailleurs, elle a mis l'accent sur le concours des médias pour permettre aux militantes de base des partis politiques d'émerger, pour qu'elles occupent des postes de responsabilité. Le discours de clôture de cette session de sensibilisation a été prononcé par Mme Nouara Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine. Elle a mis l'accent sur l'importance du renforcement de l'implication de la femme dans le domaine politique et une plus grande couverture médiatique de la participation et l'implication de la femme dans la vie politique nationale. Enfin, Mme la ministre a remis des attestations aux participants à cette session. Cette session a été organisée par la ministère déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, en partenariat avec l'Institut international de recherche et de formation des Nations unies pour la promotion de la femme (UN-Instraw), ainsi que le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (Cawtar), tenu du 20 au 22 décembre au Ceneap, à Alger. Rappelons que selon des experts, qui sont intervenus lors de ces travaux, «la participation de la femme à la vie politique et son accès à la prise de décision» en Algérie, au Maroc et en Tunisie reste faible, sinon limitée.